Affaire Fillon : oui, il y a bien eu manipulation !
Fin juin, j’ai écouté les protagonistes d’un débat sur CNews à propos du jugement de François Fillon.
Certains des intervenants semblaient dire qu’à l’époque, la justice n’était aussi prégnante qu’aujourd’hui.
C’est oublier qu’elle était dans tous les esprits lors des primaires entre candidats de partis.
Monsieur Juppé, ancien Premier ministre, avait été condamné du temps de Jacques Chirac. Monsieur Sarkozy était poursuivi pour de nombreuses affaires, dont certaines ont été jugées sans suite, après la présidentielle.
Il ne nous restait que François Fillon, dont la stature politique nous rappelait celle de Philippe Seguin, piégé naguère par François Mitterrand.
Ce dernier, avant le fameux débat européen, lui décocha son coup de Jarnac – c’est-à-dire la révélation de sa fin imminente, son cancer.
Cette révélation in extremis déstabilisa complètement l’adversaire.
La surprise, la peur, voilà également les armes utilisées contre M. Fillon.
Et qui était alors aux commandes à l’Élysée ? Qui a commandé l’assassinat politique du candidat Fillon ? Où menait le fameux trou de souris, qui devrait faciliter l’arrivée au pouvoir du candidat socialiste ? Au parquet ? Ce trou de souris était-il un trou de serrure ?
La justice n’avait-elle pas eu cinq ans, lors de la présidence de François Hollande, pour enquêter globalement sur l’utilisation des fonds versés aux députés ou sénateurs ?
L’électeur que je suis soupçonne effectivement le pouvoir en place, associé à quelques médias, d’avoir manipulé l’électeur pour que Monsieur Fillon soit choisi et tombe dans la nasse préparée de longue date pour faire chuter le candidat de droite.
La cible Fillon, reconnue catho, était-elle le choix du maçon Hollande ?
Comments (6)
vive la Morale luthérienne et calviniste
Fillon par sa MESQUINERIE tout droite sortie d’ un roman de Balzac s’ est disqualifié tout seul
il y avait de quoi invalider l’élection de Macron
Mais il lui a manqué les “cojones” pour se battre jusqu’au bout. Car la vie n’est pas un “long fleuve tranquille” , contrairement au titre du film. Et ceux qui ont pu émerger au prix d’énormes efforts (et souvent de risques) le savent.
Je ne suis pas certain que ce soient les « cojones » qui aient manqué à François Fillon pour se battre, mais plutôt de véritables alliés ! … Combien ont commencé à faire profil bas dès les premières attaques ? … Combien l’ont lâché, tout en le soutenant du bout des lèvres pour que leur abandon ne paraisse pas trop voyant ? …… et combien, par la suite, et non des moindres, ont rallié la macronerie ?
Quand la ligne de front est à ce point fluctuante, quand les alliés sont prêts à vous tirer dans le dos dans l’espoir d’en retirer un maigre avantage pour eux-mêmes, vous avez peu de chance de sortir vainqueur !
à @ LAVANDIN
on ne refait pas l’ histoire !
vous n’ êtes même plus ” autorisé ” à l’ écrire telle qu’ elle fût !